Dans une perspective d’une démarche inclusive, cette étude vient interroger les relations sociales des personnes en situation de handicap, ayant quitté le « milieu protégé » vers le « milieu ordinaire ». En effet, la démarche inclusive, véritable changement de paradigme, nécessite de repenser fondamentalement ce fonctionnement et les liens à entretenir.
Cette étude, financée par l’ARS, porte sur des personnes ayant quitté un ESAT ou un lieu d’habitation géré par le secteur médico-social (chambre dans un foyer d’hébergement, appartement avec un bail au nom d’une structure médico-sociale, etc.) vers le milieu ordinaire.
- Dans le cadre du lieu d’habitation, la démarche inclusive se traduit notamment par la diversification des formes d’habitat, et ce afin de répondre aux attentes et aux besoins des personnes handicapées. Dans cette étude, les personnes enquêtées ont intégré un lieu d’habitat non géré par le secteur médico-social, en dehors de tout dispositif spécifique. Par conséquent, l’habitat inclusif, dispositif cadré par un cahier des charges spécifique, ne fait pas partie du champ de l’étude.
- Dans le cadre de l’emploi, l’étude concerne les personnes ayant quitté une structure de travail protégé vers le milieu ordinaire, hors mise à disposition et emploi accompagné.
Dans les deux situations, habitat et emploi, les personnes doivent négocier de nouvelles formes de sociabilité, en dehors d’un cadre connu. Par conséquent, il s’agit de comprendre en quoi et comment la démarche inclusive amène un remaniement des liens sociaux pour les personnes en situation de handicap.
L’étude permet d’aborder :
- Le lien de confiance établit entre les professionnels et les personnes accompagnées comme une forme de réassurance mutuelle ;
- La difficulté de « trouver sa place » entre deux secteurs d’appartenance ;
- La structuration des liens sociaux des personnes en situation de handicap ;
- L’amélioration de la qualité de vie des personnes.
Elle est composée d’ :